Parmi toutes ces détresses que j’ai côtoyées, c’est surtout le désarroi de l’entourage, se
reprochant de n’avoir pu trouver les gestes susceptibles (peut être) à ce moment, de faire pencher
la balance, qui m’a le plus marqué.
Quoi de plus pénible que de pressentir la douleur des enfants à qui l’on annoncera que leur mère,
dont le coffre de la voiture est rempli de jouets, ne rentrera pas ce soir ... veille de noël ...
Quoi de plus rageant que de voir toutes ces personnes déjeunant au restaurant, impuissantes devant
cet homme, allongé ... étouffé par un simple petit morceau de son dernier repas ...
Quoi de plus dramatique que de partir en vacance en famille et de revenir ... avec une place vide.
Quoi de plus désolant que l’ignorance ...